J’ai
souvent écrit des textes très personnels. Le Benjamin surdoué décalé en cinquième,
surprise, c’est moi, la Sandrine qui n’arrive pas à avancer, surprise, encore
moi ! Ça n’a rien d’étonnant ou d’original, mais ça sert d’exutoire.
Parfois d’appel à l’aide. C’est toujours particulier de montrer un texte parce
que c’est toujours une partie de soi plus ou moins déguisée. On veut que le
lecteur devine, on ne veut pas qu’il se rende compte, on attire délibérément
son attention en laissant des indices… Une sorte de moyen détourné pour attirer
de l’empathie.
Oui, l’écriture a souvent été un défouloir, un endroit où exprimer mes peurs ou
mes problèmes. D’où les textes très joyeux.