24/12/2017

J’ai souvent écrit des textes très personnels. Le Benjamin surdoué décalé en cinquième, surprise, c’est moi, la Sandrine qui n’arrive pas à avancer, surprise, encore moi ! Ça n’a rien d’étonnant ou d’original, mais ça sert d’exutoire. Parfois d’appel à l’aide. C’est toujours particulier de montrer un texte parce que c’est toujours une partie de soi plus ou moins déguisée. On veut que le lecteur devine, on ne veut pas qu’il se rende compte, on attire délibérément son attention en laissant des indices… Une sorte de moyen détourné pour attirer de l’empathie.
Oui, l’écriture a souvent été un défouloir, un endroit où exprimer mes peurs ou mes problèmes. D’où les textes très joyeux.