Tempête intérieure, incendie ravageur, ouragan contradictoire, tremblement intime. Vacarme insoutenable perdu dans un immense silence.
Mon corps crie sa faim dévorante de plus, mon cœur hurle sa déchirure.
La scène se fige et s’enlise, je n’ose pas bouger. Je sens quelques larmes rouler.
Je vais m'effondrer, céder, alors que c'est à ce moment précis qu'il fait résister. C'est si dur.
Je vacille, je titube, je ne veux plus y croire, je veux que tu partes avant de foutre en l'air ma décision. Putain que c'est dur.
Je pourrais dire que c'est un monde qui s'écroule, mais tout ce dont j'ai envie, c'est de t'embrasser, de t'embrasser plus, de t'embraser encore, de me jeter sur toi, de t'aimer encore une fois à pleine dent, de faire comme si de rien n'était et d'ignorer que demain, demain encore, ce sera déjà fini.
Pars, pars avant que je ne le regrette, avant que je commette encore une erreur. Laisse-moi fermer la porte et m'écrouler sans force derrière, je ne veux pas que tu voies ça, laisse-moi paraître fermement résolue… laisse-moi au moins ça… tu me dois bien ça...
Février 2018